Chapitre 3 – Poisson, poisson, poisson, poisson
Traduction par @Littleangele
La ville Tong était située près du bord d’un affluent du fleuve Yangtsé, entourée par des montagnes qui bloquaient la circulation, faisant de la ville un endroit très reculé. Ce fut le cas jusqu’en 2000 lorsqu’une autoroute fut construite ; la ville se développa alors à une vitesse phénoménale et devint le centre économique de la province. Comme pour les autres villes émergentes, les habitants de la ville Tong voulaient sortir et aller au nord de Guangzhou, tandis que les habitants de la périphérie voulaient tous venir à la ville Tong.
Lorsque Jian Yao était à l’université, elle rentrait chaque année et avait de plus en plus l’impression que sa ville natale changeait complètement année après année. Les vieux bâtiments disparaissaient petit à petit, des logements commerciaux étaient construits à la place, il y avait de plus en plus de monde. Bien sûr, il y avait aussi des choses qui n’avaient pas changé. Par exemple, les rivières majestueuses autour de la ville, le Monument aux Héros du Peuple ainsi que cette villa isolée qui semblait hors de ce monde et hors du temps à ses yeux.
À 8 h du matin, elle arriva à l’heure promise et toqua à la porte pour la découvrir déjà ouverte. La maison était calme et silencieuse, il n’y avait que la lumière du soleil qui éclairait le sol marron foncé ; il semblait n’y avoir personne dans la maison.
Hier, Fu Zi Yu l’avait appelée pour lui dire qu’il devait très bientôt retourner à la ville B et de faire comme chez elle dans la villa à l’avenir, à l’exception de la chambre fermée à clé du premier étage. Il semblerait que ce soit le début du « faire comme chez elle ».
Le mobilier et la décoration de salon étaient les mêmes hormis la table carrée et la chaise supplémentaires, toutes deux blanches, près de la fenêtre. Un ordinateur portable était posé sur la table, ainsi qu’une pile de vieux documents jaunes. D’après le contrat, la charge de travail était très grande, elle allait donc utiliser des documents électroniques.
Jian Yao s’assit devant la table.
Par la fenêtre, on voyait les montagnes en lacet au loin, elles étaient recouvertes de neige, tel du satin blanc ; à proximité, les pins étaient blancs de neige, le soleil filtrait clairement à travers leurs branches. Regardant de nouveau le bureau, tout était bien rangé. C’était très bien, l’atmosphère de travail était confortable. Elle ouvrit l’ordinateur et trouva un fichier TXT sur le bureau informatique. Il était vide de tout contenu mis à part l’adresse e-mail qui servait de titre.
Jian Yao se leva et alla un peu explorer la maison.
La cuisine était juste à côté du salon, Jian Yao pouvait sentir une légère odeur de gaz pyrotechnique, M. Bo cuisinait probablement à la maison d’habitude. Elle mit les fruits qu’elle avait apportés dans le réfrigérateur. Celui-ci était presque vide, il n’y avait qu’une soupe de poisson à moitié entamée.
La cuisine présentait une porte latérale reliée à un couloir. Jian Yao avança de quelques pas et découvrit contre toute attente une canne à pêche contre le mur.
Il y avait beaucoup de plans d’eau avec beaucoup de poissons dans la ville, beaucoup de personnes étaient équipées de canne à pêche, ce n’était donc pas surprenant. Ce qui l’était, c’était l’inscription « DAIWA Tigre rouge » qui était inscrit sur la canne à pêche. C’était une édition limitée, l’une des meilleures cannes à pêche au monde et l’une des plus chères, la meilleure canne à pêche pour beaucoup de pêcheurs.
Jian Yao s’arrêta pour apprécier la vue, sortit son téléphone pour prendre deux photos puis continua d’avancer.
Vers la fin du couloir, elle n’eut d’autre choix que de s’arrêter.
Devant elle se trouvait une petite salle très sombre. Des lourds rideaux étaient tirés de part et d’autre de la fenêtre, empêchant le moindre rayon de soleil d’entrer, tel un mur étanche. La pièce était dans plongée dans le noir complet et semblait lugubre. Il n’y avait rien dans cette petite salle, seulement deux portes bien fermées.
Jian Yao entra dans cette pièce sombre, se dirigea vers l’une des portes et essaya de l’ouvrir doucement. Celle-ci ne bougea pas, fermée à clé.
Elle revint sur ses pas, retourna vers le salon, se prépara une tasse de café et se plongea dans le travail.
La matinée passa vite, Jian Yao était toujours assise au même endroit, elle n’en avait pratiquement pas bougé.
Alors qu’elle était plongée dans son travail, Fu Zi Yu était assis à l’étage dans une chambre fermée très secrète, face à un mur plein d’écrans de surveillance. Il y regardait la silhouette fine et calme de Jian Yao lorsqu’il tourna la tête vers Bo Jin Yan et lui dit :
— Cette demoiselle est plutôt sage. Je suis rassuré, je retournerai demain à la ville B.
Bo Jin Yan était assis dans un fauteuil, ses longues jambes croisées sur un repose-pieds. Les manches à moitié retroussées, il avait dans les mains un bol de petits poissons blancs bien grillés qu’il mettait un à un dans la bouche sans se presser. Il leva la tête pour jeter un œil aux écrans et dit d’une voix grave et veloutée sans la moindre ondulation :
— Ennuyeuse, elle est comme une poupée de bois.
— C’est toi qui l’as choisie toi-même, rit Fu Zi Yu.
Il tourna la tête et découvrit que le bol que tenait Bo Jin Yan, plein à l’instant, était maintenant vide. Il fut silencieux un moment puis ne put s’empêcher de demander :
— Tu vas mourir si tu ne manges pas de poisson ?
Bo Jin Yan lécha les résidus de poisson sur ses doigts et sourit légèrement.
— Non. Mais si mes désirs ne sont pas satisfaits, je deviendrai très irritable.
Après avoir dîné ce jour-là avec Jian Yao, Li Xun Ran avait commencé à être très occupé. D’une part, il s’occupait de son travail habituel de policier ; d’autre part, il s’occupait aussi de l’affaire des adolescents disparus.
Mais l’investigation de cette affaire rencontrait des difficultés : les adolescents disparus ne venaient pas de la même zone, leurs disparitions n’avaient pas eu lieu au même moment non plus. Li Xun Ran n’arrivait pas à trouver de preuve confirmant qu’une telle organisation existait. Bien que son supérieur estimait ses découvertes, sans preuve concrète, il n’était pas possible d’ouvrir une enquête officielle ni d’augmenter les effectifs de police.
Ce jour-là, après le travail, Li Xun Ran entra dans le commissariat spécialement pour inviter un aîné de la police criminelle à dîner.
C’était une nuit hivernale, il faisait froid, les deux hommes s’installèrent dans un petit restaurant pour y manger un pot-au-feu fumant. Après trois verres de bières, Li Xun Ran commença à demander conseil au vieux policier.
— Li Xun Ran, tu n’as vraiment rien de mieux à faire que de chercher les ennuis, dit l’aîné en lui jetant un coup d’œil.
Li Xun Ran rit. Oui, il n’avait effectivement rien de mieux à faire. Mais il était déterminé. Il alluma une cigarette et dit en fumant :
— Je crois en mon intuition. Ces affaires sont assurément causées par les mêmes personnes. Les autres n’enquêtent pas, je ne peux pas abandonner. Si j’abandonne, les enfants continueront à disparaître un à un.
— Il n’est pas aisé d’enquêter, le pays est si grand, tu sais d’où ils viennent ? Les personnes qui ont fini entre leurs mains, combien de fois ont-elles été revendues ? Ils ont aussi agi sans laisser de trace, répondit l’aîné après un petit instant de silence. Tu veux résoudre cette affaire ? Il y a deux moyens. Première méthode, trouve un expert. Cette affaire n’est pas le genre d’affaires que moi et les gens ordinaires pouvons résoudre. Mais de nos jours, la plupart des experts racontent des bêtises. J’ai déjà vécu la moitié de ma vie et je n’ai jamais vu d’experts. Cette possibilité est donc pratiquement nulle. Deuxième méthode, c’est celle qu’avait utilisée par le vieux Jian* dans le passé. Dans les années 90, il y avait beaucoup plus de trafics d’enfants qu’aujourd’hui. Comment le vieux Jian avait-il résolu l’affaire ? Il s’était déguisé en mendiant et s’était posté dans les marchés fermiers, aux arrêts de bus. Il y était resté sous couverture durant 2 mois après lesquels les trafiquants d’humains l’utilisa pour faire du « transport ». Il arrêta beaucoup de trafiquants sans s’arrêter et fut récompensé pour son travail exceptionnel. Mais le vieux Jian est mort trop tôt, trop cruellement. Et aujourd’hui, ce genre de méthode n’est pas nécessairement utile : la ville est grande, il y a beaucoup de monde, les criminels sont également devenus plus intelligents.
(*On remarquera ici que le « Jian » utilisé est le même que celui de « Jian Yao ».)
En entendant cela, Li Xun Ran but silencieusement un verre de bière. Son aîné continua :
— Au fait, c’était Jian Yao l’autre jour avec toi ? La demoiselle a bien grandi, elle est de plus en plus jolie. Je te conseille de ne pas faire l’idiot, gamin. Avec le métier de policier que l’on fait, il est difficile de trouver quelqu’un qui nous convienne. Traite-la bien, c’est aussi la norme que de se marier plus tôt.
— Mariage, mon œil. C’est ma petite sœur, répondit Li Xun Ran.
Les jours passaient vite. Tous les après-midi, Jian Yao envoyait les documents terminés à l’adresse e-mail de l’ordinateur portable. Lorsqu’elle vérifiait sa boîte de messagerie les lendemains, il y avait l’accusé de lecture envoyé automatiquement par la boîte de messagerie de l’autre parti. Mais M. Bo ne répondait pas aux e-mails et n’était toujours pas apparu.
Pas de nouvelle, bonne nouvelle.
Mais Jian Yao voyait souvent cette canne à pêche de superbe qualité dans la villa ; son intérêt pour la pêche se faisait sentir. Après une semaine de travail continu, elle avait spécialement choisi un jour de beau temps pour se reposer. C’était le weekend, le soleil était au rendez-vous, elle appela Li Xun Ran.
Lorsqu’il reçut son appel, Li Xun Ran portait son déguisant de « mendiant » à l’odeur nauséabonde, le visage complètement taché de poussière. Il était assis dans un coin du marché de Chengnan et utilisait ses yeux noir de jais pour observer silencieusement sans bouger les passants. Il y était sous couverture depuis plusieurs jours déjà, mais en vain.
— Pêcher ? Je suis de service, là, répondit-il distraitement. Faisons ainsi, voyons-nous dans notre « endroit secret » mais je ne peux pas garantir d’heure.
Puis il raccrocha. Jian Yao sourit et continua d’emballer le matériel de pêche. Qu’il se souvienne de leur « endroit secret », elle en fut légèrement surprise.
C’était un endroit propice à la pêche qu’ils avaient découvert dans leur enfance, l’estuaire d’un petit ruisseau. Là, la flore aquatique y était dense, sous le vent et exposé au soleil, il y avait beaucoup de poissons. Mais l’emplacement était très reculé, peu de monde était en courant. Lorsqu’il était jeune, Li Xun Ran l’avait spécialement appelé leur « endroit secret ».
Il y avait une autre raison pour laquelle cet endroit secret était désert : il était situé sur le flanc de la montage juste en-dessous de la villa légendaire, très proche de celle-ci. Considérant sa réputation de maison hantée, peu de personnes s’aventurait dans le coin.
Maintenant que Bo Jin Yan était rentré, il y avait une vue complète de l’endroit par la fenêtre de son salon. L’endroit secret n’était plus secret mais c’était toujours un lieu plein de bons souvenirs.
Après le déjeuner, Jian Yao prit la route. C’était l’heure la plus chaude de la journée. Dans un silence feutré, les rayons de soleil brillaient à travers la montagne boisée, au-delà de la villa, ils éclairaient le sentier qui apparut soudainement. Caché entre des rochers noirs et bruns se trouvait un plan d’eau à la surface étincelante et limpide, il était connecté plus loin à un grand fleuve. C’était l’endroit secret.
Les environs étaient silencieux, il n’y avait personne. Jian Yao trouva un grand arbre sur lequel s’asseoir, pécha un moment ; elle aperçut soudainement une canne à pêche calée entre les racines de l’arbre en face, mais il n’y avait personne.
À ce moment-là, son téléphone sonna. C’était Li Xun Ran qui dit directement :
— Je dois m’occuper de quelque chose, je ne pourrai pas venir.
— Li Xun Ran ! J’y suis déjà, dit Jian Yao.
— Alors amuse-toi toute seule, l’endroit secret est tout à toi, rit Li Xun Ran. Fais attention à ta sécurité, appelle-moi s’il y a un problème, je raccroche ?
— Au revoir, soupira Jian Yao.
Après avoir raccroché, elle s’assit un moment puis se leva pour aller voir cette canne à pêche. C’était un peu inattendu mais également logique : de façon surprenante, il s’agissait de cette canne à pêche DAIWA Tigre rouge.
Jian Yao s’inquiéta légèrement, elle tourna la tête et observa les alentours. Mais il n’y avait que l’ombre des arbres et pas l’ombre d’une personne.
Elle se retourna pour partir lorsqu’elle entendit soudainement le son de la petite cloche attachée à la canne à pêche : un gros poisson avait mordu à l’hameçon.
Jian Yao ramena une carpe longue de presque 30 cm et la déposa dans le seau. Elle regarda ensuite l’hameçon vide, réfléchit et trouva une boîte d’appâts par terre à côté de là où la canne à pêche avait été placée. Après en avoir accroché un, elle remit la canne à pêche à sa place originale.
Peut-être était-ce parce que la canne à pêche DAIWA Tigre rouge avait un pouvoir exceptionnel, ou encore parce qu’il faisait exceptionnellement chaud, les poissons étaient plus enthousiastes que d’habitude. Elle n’était pas même pas encore revenue à sa place qu’un autre poisson avait mordu à l’hameçon. En une demi-heure, elle avait attrapé six poissons avec cette canne à pêche.
M. Bo n’était toujours pas revenu.
Jian Yao pensait qu’il avait peut-être dû partir pour une urgence, mais une canne à pêche valant quelques dizaines de milliers de yuans* était nonchalamment posée à côté de l’eau ; heureusement qu’elle l’avait vue.
(*Cela équivaut à quelques milliers d’euros.)
Par la suite, Jian Yao déplaça juste sa canne à pêche à côté de l’autre et utilisa également les appâts uniques qu’elle avait créés à la place des vers de terre les plus simples et primitifs de M. Bo. Une canne à pêche de haut niveau couplée avec des appâts de haut niveau, c’était effectivement invincible. Lorsque le ciel commença à s’assombrir rapidement, Jian Yao avait déjà pêché deux seaux pleins de poissons. Si elle en pêchait plus, ils ne rentreraient plus.
Elle usa de pas mal de force pour ramener les poissons à la villa et rangea également la canne à pêche de M. Bo à sa place. Après réflexion, elle lui envoya un e-mail : « M. Bo, j’ai trouvé votre canne à pêche à côté de la rivière. Je ne savais pas si vous n’aviez pas pu revenir à cause d’une urgence, aussi l’ai-je présomptueusement ramenée pour vous ainsi que les poissons pêchés. Si cela était inapproprié, je vous prie de me pardonner. »
Puis elle prit quelques poissons et rentra chez elle. Dans la soirée, son téléphone annonça un nouvel e-mail. Elle l’ouvrit et à sa surprise, elle avait reçu une réponse de M. Bo, la toute première depuis le début : « Les poissons sont bons. Merci. »
Lorsque Jian Yao se rendit à la villa le lendemain, il n’y avait toujours personne. Elle ne se préoccupa pas des événements de la veille et continua de se plonger dans son travail.
Durant sa pause, elle alla laver des fruits. En entrant dans la cuisine, elle sentit une odeur de poisson. Elle ouvrit le réfrigérateur et fut quelque peu surprise un moment : il y avait beaucoup de poissons.
Le réfrigérateur qui était presque vide hier était aujourd’hui un festin pour les yeux. Du poisson braisé, du poisson à la vapeur, des têtes de poisson marinées, des tranches de poissons, de la soupe de poisson… le réfrigérateur était plein à craquer de restes.
Jian Yao ferma le réfrigérateur et voulut soudainement rire : un homme cuisinant tant de plats différents au milieu de la nuit, ce M. Bo devait beaucoup aimer manger du poisson.
Les jours défilèrent ainsi un à un. Quelques jours plus tard, il y eut de nouveau un jour rare de beau temps. Jian Yao et sa sœur allèrent à l’endroit secret. Li Xun Ran ne s’était pas du tout montré depuis et Jian Yao ne voulait pas non plus le déranger. Arrivées au plan d’eau, elles virent la canne à pêche DAIWA Tigre rouge.
— À qui est-ce ? C’est trop fou, s’exclama Jian Xuan, choquée lorsqu’elle reconnut la marque.
Jian Yao trouvait également cela un peu étrange. Pourquoi la canne à pêche avait de nouveau été laissée là sans personne pour s’en occuper ?
— Grande sœur, l’hameçon est vide, dit Jian Xuan après l’avoir remonté. Il n’y a pas d’appât, a-t-il été mangé par un poisson ? C’est étrange, où est le poisson ? Il est difficile pour un poisson de se libérer de ce genre d’hameçon.
Entendant cela, Jian Yao observa les alentours et se rendit compte qu’il n’y avait même pas de boîte d’appâts par terre. Il n’y avait qu’une canne à pêche plantée là. Jian Xuan avait fait la même découverte.
— Cet homme est-il un Jiang Tai Gong*, à attendre que ça morde à l’hameçon ?
(*Jiang Tai Gong, de l’expression 姜太公釣魚,願者上鉤. Littéralement, « Jiang Tai Gong pêche et espère que ça morde à l’hameçon ». L’anecdote veut que Jiang Tai Gong pêchait d’une étrange manière. Il accrochait un hameçon rectiligne, sans appât, 30 cm au-dessus de l’eau. Il ne cessait de répéter : « Poisson, si tu désespères de vivre, viens avaler l’hameçon tout seul. » Selon l’Histoire, il a pêché un roi dont il est devenu le conseiller puis le ministre.)
— Il n’attend pas les poissons, répondit Jian Yao en souriant ; elle avait compris.
C’était elle qu’il attendait.
Bonjour, je viens de découvrir votre blog en recherchant le roman traduit Il arrive, ferme les yeux ; alors un grand grand merci, car mon niveau d’ anglais ne m’aurait pas permis de le lire dans la langue de Shakespeare. Bon courage et encore merci
J’aimeJ’aime
Oh que c’est gentil d’être passé(e) par ici. Je suis ravie que cette traduction de fan serve à quelqu’un. Désolée pour la lenteur phénoménale de ce projet, mais il sera porté à bout quoi qu’il arrive ! Merci beaucoup.
J’aimeJ’aime
Bonjour,
Merci beaucoup pour cette traduction!
J’ai adoré le drama, j’ai hâte de pouvoir lire le novel!
J’aimeAimé par 1 personne
Bonjour,
Moi qui ne pensais traduire que pour mon plaisir, je suis ravie de voir que cela serve à d’autre ! Je vois qu’on est parti du même point : ce fameux drama ! (^_^)
J’aimeJ’aime